Ce résumé présente les principaux axes du cours intitulé "La gestion intégrée de l'eau et de l'énergie : regard critique sur l'expérience algérienne." Ce cours explore les fondements et les pratiques de la gestion intégrée des ressources en eau et en énergie en Algérie, tout en offrant une analyse critique de l'expérience du pays dans ce domaine.

L'Algérie, en tant que pays aride, est confrontée à des défis importants en matière de gestion des ressources en eau et en énergie. Le cours met en lumière la situation actuelle où les ressources en eau, déjà limitées, sont largement utilisées par le secteur agricole, tandis que le pays dépend fortement des hydrocarbures pour sa production énergétique. Cette dépendance aux énergies fossiles pose des problèmes de durabilité à long terme et expose le pays aux fluctuations des marchés mondiaux de l'énergie.

Le concept de gestion intégrée, au cœur du cours, vise à coordonner l'utilisation de l'eau et de l'énergie pour maximiser leur efficacité, réduire les inefficacités et limiter les impacts négatifs sur l'environnement. Cette approche nécessite une planification cohérente, une intégration des technologies innovantes, ainsi qu'une prise en compte des enjeux socio-économiques. Toutefois, le cours souligne que, malgré les efforts déployés en Algérie pour développer des infrastructures telles que les barrages, les usines de dessalement et les centrales électriques, la mise en œuvre d'une véritable gestion intégrée reste limitée. Les obstacles incluent la fragmentation institutionnelle, la dépendance continue aux hydrocarbures, et les défis liés à la gouvernance.

Pour conclure, ce cours propose des recommandations pour améliorer la gestion intégrée des ressources en Algérie. Il insiste sur l'importance de renforcer la coordination entre les secteurs, d'investir davantage dans les énergies renouvelables, et de promouvoir l'efficacité énergétique. En outre, il est crucial d'adopter une approche plus inclusive, impliquant les communautés locales et les parties prenantes dans les processus de décision. Le cours conclut que, bien que des progrès aient été réalisés, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre une gestion véritablement intégrée et durable des ressources en eau et en énergie en Algérie.