l'introduction a la sociologie
la sociologie est une science qui a pour objet l’étude des phénomènes sociaux humains.
C’est quoi le sociale : la vie en société, et son organisation, ou l’état des être qui vivent en groupe organisé, alors c’est un groupe d’individus unis au sien d’un même groupe par des institutions, une culture ….etc.
C’est pour cela, on ne peut pas séparé la sociologie d’autre discipline ( l’économie ou la géographie, par ce que les phénomènes sociaux sont inclus dans des phénomène économiques, et il y a toujours une réalité géographique ).
Si le contenu de la sociologie peut varier d'un auteur à un autre, ce n'est pas seulement à cause du choix de l'objet d'étude ou de l'échelle d'observation.
C'est également parce que le choix des facteurs qu'il
faut retenir pour expliquer ou interpréter la nature et la dynamique de l'objet
d'étude (par exemple, les facteurs qui permettent d'expliquer un changement
social) est déterminant dans la délimitation de la discipline. Intégrer les
facteurs biologiques ou économiques dans l'analyse sociologique implique par
exemple une extension du domaine de recherche. Certains auteurs cherchent ainsi
à incorporer ces différents facteurs dans des approches intégrées (karl marx , Karl Polanyi, Edgar Morin, bronislaw malinowski , Aaron Cicourel, etc.). Par exemple, la
distinction entre « nature et culture », traditionnellement admise comme un des fondements de
la sociologie est très contestée. Certains auteurs n'hésitent pas à la
transgresser (John R. Searle, 1995, Edgar Morin, 1973, Edward O. Wilson, 1979,
etc.).
On comprend toutefois que les sociologues aient pris l'habitude de se méfier des explications biologiques en sociologie, car elles ont donné lieu avec le darwinisme social à de nombreux excès.
Introduction a la sociologie :
Signification du mot : Le terme sociologie était utiliser pour la première fois par l’homme politique et l’essayiste français Emmanuel Sieyes ( 1748-1836) a partir de 1780, selon Sieyes la sociologie est la science des relations puisque, Socio vient du latin ( Socius ) qui signifie «( compagnon ou associe), et bien sur logie qui viens du terme logos ( discours , parole ). La naissance du terme sociologie résulte a un fin d’une long querelle entre le philosophe français ( August comte ), 1798-1857, et le mathématicien et statisticien belge « adolphe quetelet ) 1796-1874, August comte qui veut utiliser le mot « physique sociale », comme la science de la société, mais ce terme était déjà utiliser par quetelet, qu’il utilise pour décrire ces travaux statistiques portant sur les phénomènes sociaux, notamment la démographie, alors a la fin comte a pris le mot « sociologie »
· la société et l'individu
Définition de la société : il y a deux axiomes dans la définition de la société :
1- La société désigne les relations de toutes sortes qui existent entre les êtres humaines – en – société, partout ou il y’a des être humaine.
2- Un société désigne l’ensemble des relations sociales observables, dans un domaine régi par un état donné.
Ça veut dire que la société est un tissu de relation sociale qui dans certaines période, prend une forme étatique, occupe un certain espace géographique non déborder vers un système mondiale, qui pénètre en retour.
Les caractéristiques des sociétés ne sont pas stable, et pas éternelle ( la durabilité des société est toujours sous – risque des changements progressives qui mènent a leur disparition ).
D’autre définie la société comme un groupement d’être humaines organisé de manière cohérente et fondé sur un plusieurs mode de production, la société n’est pas une simple juxtaposition d’être humaines mais c’est une réunion basé sur certain disposition, et elle n’apparait pas comme une collection mais comme un ensemble structuré et une totalité.
Dans cette vision la société englobe eux niveaux :
1- Un niveau économique.
2- Un niveau extra-économique (idéologique et politique)
Et dans cette politique en peut définir la société comme une réunion d’être humaines ayant les mêmes usages ou les mêmes lois ou encore soumis a des coutumes ou a des lois communes.
Selon jean – marie – tremblay « la societe est délimité historiquement et spatialement, elle peut avoir des dimensions variables et être plus ou moins complexe, elle est en constant développement, en fonction de l’évolution des modes de production, c’est par ce que les êtres humaines ne peuvent vivre qu’en unissant leurs efforts pour lutter contre la nature et pour la dominer, qu’ils s’organisent depuis les temps les plus reculés en regroupement qui ont pour tache première la vie matérielle de l’ensemble des hommes et des femmes qui constituent ce groupement.
L’individu :
Le terme individu vient du latin « individium » qui signifie ce qui est indivisible, ou atome ( la plus petite partie d’un corps simple), et selon le dictionnaire de l’académie française « une unité organisé », ou une personne qu’elle a un corps et une identité unique ces caractéristiques principales sont l’autonomie et la réflexion, avec une conception de l’action ( l’action et l’interaction avec les autres substances )
Dans la sociologie l’individu est l’objet principale de l’analyse sociologique, il est soumis au concept de l’individuation qui est selon George simmel ( 1858 – 1918 ) est un processus sociale pour expliquer la formation de l’individualité par l’entrecroisement des cercles sociaux.
L’individuation : c’est la destructions d’un individu des autres de la même espèce ou du groupe, de la société dont il fait partie.
Cercle sociaux : ce sont des unités sociale majeures, que les individus s’affilient dans, mais pas par hasard, mais par ce qu’ils s’y identifient dans une famille, cercle d’ami, partie politique.
Et selon Simmel l’individu débute sa vie en appartenant a un cercle sociale, mais au cours de sa socialisation individuelle, il sera mener a fréquenter d’autre cercles sociaux, et l’individualité de l’être humaine de développe selon les cercles auxquels l’individu s’appartient.
Historiquement, la notion individu inclut une vision de l’humaine comme étant autonome et indépendant, mais avec le temps et avec la progression des besoins et désirs de l’etre humaines, les gens se considèrent comme interdépendants et liés les uns a l’autre c’est pour cela dans l’époque Féodale les se considérait comme des sujets et non comme des individus ( dans l’expression les gens se référent par la première personne du pluriel ( nous ), et pas par la première personne de singulier ( je).
Dans la sociologie marxiste, l’individu salarié est déterminé par sa classe sociale, si il est seul alors soumis aux pouvoirs de ces supérieurs, mais si il forme des alliances avec ses semblables tous ils vont acquiert une force de résistance, d’opposition ou de proposition.
Mais dans l’ère actuelle le conflit des classes s’est amoindrie l’identité sociale de l’individu se trouve fragmenté dans des particularité multiple, ce se qu’on appelle l’individu multicartes, sous le terme d’égo-gestion, le sociologie Jascque Guigou ( né 1941 ) a analysé ces particularité de tous ordre dont se réclame l’individu, qui conduisent a l’individualisme et qui affectent aujourd’hui son unité.
· la sociologie et son objet
Les enjeux de la définition
Raymond Boudon a dit qu'il est difficile de présenter la sociologie sans cité la boutade de Raymond Aron sur laquelle les sociologues ne sont d'accord entre eux que sur un point, la difficulté de définir la sociologie.
pour les sociologues la définition de la sociologie à un enjeu politique et idéologique, scientifique et religieux ceux qui touche à la neutralité des sociologues surtout dans les définitions des classes sociales, des régions ou des nations ( par exemple si tel ou telle classe ou tel ou telle unité géographique existe ou non), mais cette pluralité théorique et diversité conceptuelle est bénéfique parce qu'elle va donner plusieurs paradigmes qui proposent des solutions à des problèmes ou découvrir ses propres problèmes.
Mais le problème avec cette pluralité théorique, qu'elle pousse les sociologues à avoir des synthèse théoriques ou à rapprocher des concepts différents en montrant qu'il décrivent en effet un phénomène similaire.
C'est pour cela que” OTTO NEURATH “ demande un jargon universel des sciences sociales.
et malgré, elle encourage la réflexion plus large, la diversité des opinions et la créativité dans la pensée mais elle va détourner ses intentions initiales, si elle venait à s'inscrire dans un système universitaire hiérarchisé et cloisonné.
pour ces raisons que la sociologie n'est pas un champ autonome et unifié, par exemple Marcel Mauss la tirer vers l'anthropologie, Emile Durkheim introduit des notions du moral et de droit, Max Weber tente de réintégrer la sociologie dans une dimension économique et historique, et plusieurs auteurs ont refusé de faire de la sociologie comme une science à part, comme Anthony giddens qui voit qu'il il n'y a pas une différence entre la sociologie et la géographie humaine.
Gary Becker, et Albert Simone demande de sauter les barrières entre l'économie et la sociologie et la psychologie, puisque selon Gary Becker les actes humaines sont des calculs de maximisation des choix sous contraintes, une opération dans son essence est économique.
1- Variabilité de contenue des définitions de la sociologie :
la variabilité du contenu des définitions
selon le dictionnaire hachette (Un dictionnaire de la langue française publiée par les éditions Hachette Livre), la sociologie est la science qui a pour objet l'étude des phénomènes sociaux humains, et puisque le social se réfère à ce qui concerne la vie en société, et son organisation, la société et l'État des êtres qui vivent en groupe organisé, l'ensemble des individus unis au sein d'un même groupe par des institutions, une culture, une identité etc, c'est pour ça qu'il n'est pas aisé de séparer la sociologie à d'autres disciplines voisines comme l'économie et la géographie puisque les phénomènes sociaux humaine inclut les phénomènes économiques ils sont fortes heureusement inscrit dans une réalité géographique.
les frontières de la sociologie sont difficiles à définir et ça délimitation varie suivant les courants théoriques, et les sociologues définissent la sociologie en opérant une vaste réorganisation des disciplines scientifiques.
si nous définissons la sociologie comme l'étude des cultures humaines, devions-nous y intégrer les objets et les techniques qui les composent?
la culture est définie comme le complexe qui comprend le savoir, la croyance, l'art et le droit le moral, la coutume, et tous les autres aptitudes et habitudes acquises par un homme en tant qu'un membre d'une société.
il y a d'autres définitions de la culture, qui concentre sur les techniques, les objets fabriqués, les procédés de fabrication, des idées, et des valeurs héritiers, la culture est cette part de l'environnement qui est la création de l'homme, et la manière de vivre dans un groupe.
dans la définition de la culture on observe deux courants, l'un concentre sur le comportement humain, tandis que l'autre n'hésite pas à y intégrer l'environnement technique.
C'est pour ça que les sociologues proposent diverses définitions de la sociologie.
1- Émile Durkheim la définit comme la science des faits sociaux, C'est-à-dire la manière de faire, de penser, de sentir qui exerce sur l'individu une contrainte extérieure, selon cette définition il y a un système de règle plus ou moins invisible qui guide nos pratiques ( façon de s'habiller, consommer, penser, ses comportements réguliers, la tâche de la sociologie et de les mettre à jour et les analyser.
2-Georg simmel insiste sur les interactions sociales, et pour lui la sociologie est la science des actions réciproques ou des formes propres de la vie sociale comme les conflits, les solidarités les associations.
Raymond Boudon dans une perspective plus individualiste prend l'acteur individuel comme atomes sociaux de l'analyse et comme cadre analytique des systèmes d'interaction, notons qui peut inclure une large catégorie d'éléments physiques et sociaux.
Les ethno-méthodologues s'attachent davantage à décrire les façons dont les acteurs confèrent une signification à leur environnement social et à leur propre pratique, ainsi que les méthodes qu'il utilise pour les orientés, les transformer et les ordonnées.
3- Les conflits de méthode
Les conflits de méthode:
puisque les sociologues se diffèrent dans leur perspectives vis-à-vis le concept de la sociologie, alors ils sont souvent en conflit sur la façon dont il faut s'y apprendre, ces conflits de méthode limitent par conséquence la possibilité de définir la sociologie comme un champ de recherche unifié par une méthode commune ou par un ensemble cohérent des méthodes.
les sociologues en général se plaindre de billets de mesure, surtout dans les enquêtes statistiques, les catégories d'analyse, les variables peuvent être construites différemment suivant les besoins d'une enquête, et la collecte des données est toujours sujette à des problèmes méthodologiques divers ( comme la dissimulation, et l'échantillonnage)
en sociologie on trouve une grande variété de méthode de collecte des données, elle conditionne l'approche théorique on dévoilant certains aspects du réel et en masquant d'autres, ainsi on observant une entreprise on conçoit que fort bien que le chiffre d'affaires n'est pas le seul donnée intéressante, il peut être également utile d'observer les pratiques, les croyances, les lieux de travail, l'organisation formelle et informelle …etc, malgré cela il existe des méthodes d'observation considérées comme classique en sociologie
· La méthode quantitative ou statistique. Elle consiste à collecter des données chiffrées sur son objet d'étude et à les analyser pour en déduire des régularités, des corrélations ou des liens de causalité entre variables. L'analyse de données, branche de la statistique, permet de définir des classifications au sein d'une population, suivant un ensemble de variables données.
· La méthode d'observation ethnographique ou qualitative. Elle se décline en une multitude de formes. Il est possible en première approximation de distinguer les observations « passives » : observation directe, visible ou dissimulée. Et les observations « actives » : entretiens directifs ou non-directifs, observation participante, recherche-action, expérimentation, intervention sociologique, etc.
· La méthode historique. Elle prend pour matériel d'observation les données historiques.
· Les méthodes interprétatives ou phénoménologiques. Dans ce type d'observation, on privilégie l'expérience intime du sujet. On puise alors dans la connaissance que le sujet possède de son environnement social et dans la signification qu'il lui donne.
Cette approche a été beaucoup développée en sociologie phénoménologique et en ethnométhodologie.
· Les méthodes cliniques. Elles considèrent, d'une part, qu'il n'est pas toujours possible d'observer sans rétroagir sur ce qu'on observe, et d'autre part, que certains traits personnels ou sociétaux restent inobservables sans un stimulus approprié qui les révèle. Il convient alors d'allier l'intervention et l'observation.
Ceci pose un double défi : épistémologique (contrôler la perturbation que l'on produit afin de séparer dans ce qu'on observe ce qui est propre à l'observé) ; déontologique (en s'assurant que le désir d'apprendre quelque chose sur l'objet observé ne cause pas de perturbation illégitime à son être et à ses relations avec autrui).
· L'étude des déterminants en sociologie
Si le contenu de la sociologie peut varier d'un auteur à un autre, ce n'est pas seulement à cause du choix de l'objet d'étude ou de l'échelle d'observation. C'est également parce que le choix des facteurs qu'il faut retenir pour expliquer ou interpréter la nature et la dynamique de l'objet d'étude (par exemple, les facteurs qui permettent d'expliquer un changement social) est déterminant dans la délimitation de la discipline. Intégrer les facteurs biologiques ou économiques dans l'analyse sociologique implique par exemple une extension du domaine de recherche.
Certains auteurs cherchent ainsi à incorporer ces différents facteurs dans des approches intégrées (karl marx, karl Polanyi, Edgar Morin, Bronisław Malinowski, Aaron Cicourel,..etc.). Par exemple, la distinction entre « nature et culture », traditionnellement admise comme un des fondements de la sociologie est très contestée. Certains auteurs n'hésitent pas à la transgresser.
On comprend toutefois que les sociologues aient pris l'habitude de se méfier des explications biologiques en sociologie, car elles ont donné lieu avec le darwinisme social à de nombreux excès.
En conséquence, même si certains auteurs parviennent à un accord temporaire sur le « contenu » de la sociologie, les approches pour l'étudier demeurent assez variables d'un courant à un autre. Pour fixer les idées, rappelons qu'on distingue traditionnellement les approches descriptives, interprétatives et explicatives. Les approches descriptives se contentent de décrire les phénomènes observés (ils sont définis et classés).
Jean piaget les regroupera sous l'appellation de sciences idéographiques. Il les opposera en cela aux sciences nomothétiques qui visent à expliquer les phénomènes (et à prouver si possible la validité de ces explications). Quant aux sciences interprétatives, elles servent à donner un sens, à relier dans un cadre conceptuel cohérent un ensemble de données disparates, souvent relatives à un même domaine d'étude. On prend généralement comme exemple-type, la psychanalyse.
À l'intérieur de ce triptyque, si de nombreux désaccords persistent entre les auteurs pour appréhender les phénomènes, c'est certainement l'étude des déterminants qui reste un des domaines les plus controversés. Autant les différences de point de vue au sein des sciences interprétatives n'entraînent pas de heurts trop violents entre chercheurs, car souvent des interprétations concurrentes peuvent cohabiter sans trop de remous, autant les désaccords sur les déterminants en sociologie dans le cadre des sciences nomothétiques provoquent de vifs débats. Et c'est parfaitement compréhensible. Il suffit pour cela de remarquer que ce qui détermine les caractéristiques des individus, des groupes sociaux et de l'environnement qu'ils produisent, constitue généralement un enjeu idéologique et politique majeur. Par exemple, affirmer que l'intelligence est héréditaire ou au contraire qu'elle est déterminée socialement, implique dans chacun des cas des conséquences très différentes sur la façon dont une politique éducative devra être menée.
Une telle proposition théorique pourrait servir à légitimer la domination politique d'une ethnie sur une autre. Il en va de même pour les inégalités sociales. Considérer que les inégalités sociales sont la résultante normale de l'organisation économique (le système récompense les plus méritants) n'a pas les mêmes implications qu'une explication marxiste : les inégalités sont entretenues sciemment par la classe dominante... Autre exemple marquant : insister sur les déterminants sociaux de la déviance peut conduire à ôter toute responsabilité au criminel. À ce niveau, les convictions politiques des sociologues doivent très certainement les orienter dans leurs choix théoriques, et il s'en suit que l'étude des causalités en sociologie peut déchaîner des débats passionnés. Remarquons que la recherche de causalité peut en outre viser à expliquer des phénomènes différents (régularités comportementales, technologie, rapports sociaux, variables macro-économiques, institutions, etc.).
Les déterminants retenus varient alors en fonction des théories, des courants et de ce qu'ils veulent expliquer. Nous en mentionnons quelques uns qui ont été particulièrement visités : le langage, la structure sociale, le groupe, les institutions, l'hérédité, l'intentionnalité individuelle, la conscience, les motivations, l'interaction, la personnalité, le fait social, les contraintes environnementales, les variables économiques, etc. Il faut alors bien voir que les déterminants retenus comme pertinents vont conditionner les limites fixées à l'analyse sociologique. Pour Durkheim par exemple, « La cause déterminante d'un fait social doit être cherchée parmi les faits sociaux antécédents, et non parmi les états de conscience individuelle ».
· les classifications de la sociologie
les La classification de la sociologie par ses domaines d'étude
- La sociologie rurale.
C'est la sociologie qui étudie les paysanneries, le monde agricole, la mécanisation et l'industrialisation de l'agriculture, l'identité rurale, l'impact de la mondialisation sur les agricultures traditionnelles...
- La sociologie urbaine.
Cette branche de la sociologie vise à étudier le phénomène urbain à travers ses principales manifestations. Alors que les auteurs classiques n'en retiendront que certains aspects : distribution spatiale des populations et des activités chez Durkheim, concentration du commerce chez Weber, exploitation sociale et concentration du capital chez Marx, l'école de Chicago au début de 20ème siècle produira au contraire une véritable théorie de la ville. Les sociologues de Chicago aborderont la problématique urbaine dans le cadre d'un paradigme écologique, en tentant de modéliser les modes de répartition géographique et les canaux de circulation. Ils s'intéresseront également sous l'impulsion de Simmel et de Park aux conséquences de la vie urbaine sur l'organisation sociale et le lien social. Par la suite, d'autres approches verront le jour, notamment en France où des recherches s'effectueront en partenariat avec les acteurs des politiques d'aménagement.
- La sociologie du travail.
Même si la sociologie du travail peut revendiquer un lourd héritage philosophique et sociologique, ce n'est vraiment qu'au début du 20ème siècle avec le mouvement des relations humaines aux États-unis, qu'elle acquiert son autonomie. Certes, il y avait bien eu au 19ème siècle un soucis notable de théorisation et d'expérimentation (Marx, Fourier), accompagné de travaux empiriques détaillés (Le Play), mais ces recherches furent trop disparates pour former un champ de recherche autonome. Le mouvement des relations humaines, et plus tard le Tavistock Institute, mettront en avant différents thèmes : les facteurs de cohésion dans les groupes de travail, les conditions de négociations, la coordination entre les acteurs, les contradictions entre le système technique et le système social, les facteurs psychologiques, etc. En France, après la seconde guerre mondiale, la sociologie du travail sera dominée par la personnalité de Georges Friedmann. Alain Touraine entreprendra de prolonger ses travaux. À l'heure actuelle, la sociologie du travail est une branche assez éclatée qui tend à se confondre avec la sociologie des organisations.
- La sociologie des organisations.
Cette branche de la sociologie vise à étudier les organisations (groupements formels, entreprises, associations, ...) à travers les relations entre les acteurs qui les composent et les dynamiques organisationnelles. Elle a connu un développement rapide en France au cours des années 70 avec des travaux majeurs comme ceux de Jean-Daniel Reynaud, Renaud Sainsaulieu, Michel Crozier, etc.
- La sociologie du développement.
Comme son nom l'indique, cette sociologie a pour vocation d'étudier les transformations des pays sous-développés, les facteurs de développement, etc. Initialement, elle était fortement liée à des approches socio-économiques.
- La sociologie politique.
Elle se divise en plusieurs thèmes : l'analyse des comportements politiques, c'est à dire les comportements électoraux et la socialisation politique ; les rapports entre le pouvoir politique et l'État ; la sociologie historique des phénomènes politiques.
- La sociologie de la famille.
Elle étudie la famille à travers diverses perspectives : le rôle des sexes, le partage des tâches, les rapports sociaux au sein des familles, les nouveaux modèles familiaux. Les travaux de De Singly ont montré que la famille était une institution de plus en plus morcelée.
- La sociologie de la religion.
Cette branche de la sociologie étudie l'évolution des religions, les rapports qu'elle entretient avec d'autres domaines scientifiques, le sentiment religieux, etc.
- La sociologie de l'éducation.
Cette branche de la sociologie a fait l'objet de nombreux débats théoriques et idéologiques (Boudon/Bourdieu). Elle tente entre autre de comprendre les raisons de l'échec scolaire.
· L'oeuvre d'August comte
le positivisme:
selon comte
1- le monde sociale est inaccessible dans son essence, seul le monde des faits est analysable scientifiquement.
2- le monde subjectif celui de la conscience, l'intuition et des valeurs, échappe entant que tel a la science.
3- l'observation externe, le test empirique, et le seul guide des théories scientifiques, la compréhension et l'introspection sont rejeté comme des méthodes non-contrôlable.
4- la notion de la loi générale est au centre du programme positiviste, modèle simple et efficace qui rend compte d'une classe indéterminé de phénomènes.
5- la connaissances des structures essentielles, des causses fondamentales et finales est illusoire, le signe d'une connaissance vrai est la capacité de prédiction des événements qui relèvent du champ du pertinences des lois qu'elle a établie.
l'holisme:
dans la sociologie l'holisme méthodologique viens de HOLOS ( un mot grec qui veut dire l'entier ou la totalité ), le holisme c'est essayer de comprendre les phénomènes dans sa totalité, ses propriétés ne peuvent être expliquées a partir de ses seuls composants.
selon Jean Christian Smuts ( 1870 - 1950 ), la tendance dans la nature a constituer des ensemble qui sont supérieurs a la somme de leurs parties, a travers de l'évaluation créatrices"
pour bien comprendre une entité ( molécule, organe, population, écosystème, organisme) sa nécessite la prise en compte de sa position, ses relation, son activité au sein du systeme plus vaste dont elle fait partie.
selon Emile Durkheim, le holisme méthodologique invite a aborder la société par sa totalité plutôt qu'en partant des comportements individuels, pour eux la société dépasse les individus et leur contraintes ( l'exemple des statistiques dans la compréhension des phénomènes).
la dynamique sociale:
Auguste comte souhait est de mettre en évidence la dynamique de la société engagé vers le progrès:
le point de départ est l'état théologique, qui est la connaissance absolue ( la nature des êtres, et les causes premières et finales qui les frappent ).
pour le chercheur les phénomènes se sont le produit des action directe et continue d'agents surnaturels plus ou moins nombreux, et l’intervention arbitraire explique toutes les anomalies apparentes de l'univers.
l'état métaphysique, qui est une réforme de la première, ou plutôt le remplacement des forces surnaturels par des forces abstraites ( véritable entités ( abstraction personnifiée ), qui sont capables d’engendrer par elle-mèmes tous les phénomènes observé, dont l'explication consiste alors d'assigner pour chacun l'entité correspondante.
l'état scientifique ( positif ): il n'y a pas de notions absolue, elle renonce a chercher les origines et la destination de l'univers et les causes intimes des phénomènes, elle s'attache par l'observation et le raisonnement a découvrir les lois effectives des phénomènes, c'est a dire leurs relations invariables de succession ou similitudes.
l'explication des faits réduite alors a ses termes réels n'est plus désormais que la liaison établie entre les divers phénomènes particulières et quelques fait généraux, dont les progrès de la sciences tendent de plus en plus à diminuer le nombre.
le lien entre la sociologie et l'action sociale: selon Auguste comte
C'est la sociologie qui doit guidé l'humanité vers le positivisme ( la modernité et la liberté ), en reconstruisant le lien social mis à mal par la crise sociale.
pour lui " l'Amour pour principe, l'ordre pour base, le progrès pour but.
August comte encourage la réflexivité, et anticipe le principe de la réflexivité propre de la nouvelle sociologie de la science, ce qui a pour conséquence de scinder indirectement la sociologie en deux types distincts.
la sociologie engagé dans l'action sociale ( une action de changement, ou une action de conservation ), et la sociologie d'observation ( elle observe les faits, sans y prendre part ).
- Enseignant: MOHAMED HICHEM GUELMINE