La reconnaissance d’un procédé constructif ancestrale comme le pisé, n’est surement pas une tâche facile. Elle contribue à affiner l’histoire des savoir-faire et des cultures constructives en terre crue à travers le monde. Il est vrai que pour les périodes datant du XIIème au le XIXème siècle, le travail a été plus facile contrairement aux périodes antérieures qui demeurent, à nos jours, mal documentées.
Loin de pouvoir dresser un historique exhaustif de la technique du pisé à travers le monde. Les hypothèses de cherches tablent sur deux théories.La première, est celle du développement chronologique des techniques constructives traduite par le génie du lieu, du matériau et du bâtisseur . Cette dernière est confirmée par l’archéologie. On parle alors d’ « une évolution à partir de modes de construction en matériaux végétaux vers des solutions mixtes(torchis), avec un degré plus avancé de sédentarisation de l’Homme, vers la bauge, la brique crue et le pisé répondant à l’exigence d’un habitat plus solide et durable » . La deuxième orientation se penche sur les mouvements et les échanges des populations. Claire-Anne de Chazellesdit à ce sujet qu’« Un examen attentif met en lumière des situations disparates à l’égard des traditions constructives. Certains peuples semblent être les dépositaires de savoir-faire séculaires qu’ils ont portés à un degré de perfection. D’autres, plus sensibles aux influences ou plus innovateurs, ont exploré des pistes liées à d’autres matériaux que la terre. Leurs cheminements sont moins linéaires.» .
L’étude historique du procédé constructif du pisé ne constitue qu’un point de départ pour sa reconnaissance. Une présentation détaillée de la technique du pisé sera traitée ultérieurement, etdans l’objectif de cerner la technique et des différents outils nécessaires pour sa mise en œuvre.
Ce premier chapitre abordera la lecture rétrospective du matériau terre afin de procéder à l’identification de la technique du pisé. La maitrise approfondie des deux éléments fondamentaux, terre et l’eau, qui constituent la matrice de cette technique ainsi que l’interaction qu’ils entretiennent entre eux est plus qu’indispensable. Elle nous permettra d’affirmer ou d’infirmer la théorie de la terre à pisé.
Loin de pouvoir dresser un historique exhaustif de la technique du pisé à travers le monde. Les hypothèses de cherches tablent sur deux théories.La première, est celle du développement chronologique des techniques constructives traduite par le génie du lieu, du matériau et du bâtisseur . Cette dernière est confirmée par l’archéologie. On parle alors d’ « une évolution à partir de modes de construction en matériaux végétaux vers des solutions mixtes(torchis), avec un degré plus avancé de sédentarisation de l’Homme, vers la bauge, la brique crue et le pisé répondant à l’exigence d’un habitat plus solide et durable » . La deuxième orientation se penche sur les mouvements et les échanges des populations. Claire-Anne de Chazellesdit à ce sujet qu’« Un examen attentif met en lumière des situations disparates à l’égard des traditions constructives. Certains peuples semblent être les dépositaires de savoir-faire séculaires qu’ils ont portés à un degré de perfection. D’autres, plus sensibles aux influences ou plus innovateurs, ont exploré des pistes liées à d’autres matériaux que la terre. Leurs cheminements sont moins linéaires.» .
L’étude historique du procédé constructif du pisé ne constitue qu’un point de départ pour sa reconnaissance. Une présentation détaillée de la technique du pisé sera traitée ultérieurement, etdans l’objectif de cerner la technique et des différents outils nécessaires pour sa mise en œuvre.
Ce premier chapitre abordera la lecture rétrospective du matériau terre afin de procéder à l’identification de la technique du pisé. La maitrise approfondie des deux éléments fondamentaux, terre et l’eau, qui constituent la matrice de cette technique ainsi que l’interaction qu’ils entretiennent entre eux est plus qu’indispensable. Elle nous permettra d’affirmer ou d’infirmer la théorie de la terre à pisé.