Le développement durable désigne un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs, selon la définition emblématique du Rapport Brundtland (1987). Ce concept intègre trois piliers interdépendants : économique (croissance verte via économie circulaire et répartition équitable des richesses), social (lutte contre la pauvreté, inégalités et accès à l'éducation/santé) et environnemental (préservation des ressources, réduction des émissions de GES et protection de la biodiversité face à la perte d'un million d'espèces menacées).(rapport de Brundtland, 1987 )​

Son évolution historique marque les conférences de Rio (1992, Agenda 21), Johannesburg (2002) et surtout les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'ONU en 2015, couvrant pauvreté (ODD1), faim zéro (ODD2), eau propre (ODD6), énergie abordable (ODD7) et action climatique (ODD13), avec horizon 2030. En Algérie, les enjeux locaux – désertification (80% du territoire), pénurie d'eau et urbanisation côtière – s'inscrivent dans le Plan National DD 2025, priorisant transition post-pétrole vers solaire et éco-tourisme.(agenda-2030+2)

Face à la crise écologique mondialisée (réchauffement +1.5°C, déforestation, épuisement ressources), le développement durable exige des indicateurs comme l'empreinte écologique et une gouvernance impliquant États, entreprises et société civile pour concilier progrès humain et intégrité planétaire. Solutions clés : innovations (IA pour modélisation climatique), comportements individuels (zéro déchet) et politiques locales (Agendas 21), assurant un avenir inclusif et résilient.